À toujours faire son oracle
Au concret dévoué
Euryale attendait ses aveugles
Quand se jouait l'ivresse
Une dormance apprêtée au désordre
Échappée loin
Perdue au creux de ses vases
Et les loups s'empoisonnent au ruisseau
Quand se déverse l'immoral
Témoins de ceux qui rôdent, les traîtres errant
À la lisière du silence
Le rouge de nos regards abreuvant
Perdu au creux du cyclone
Plongeant au secret du pouvoir
Blessé, à l'opposé
À toujours fuir son oracle
Sans moitu n'es que vide
Et dans le vide tu renaîtras
Devant les fantômes qui paradaient
À chaque vestige de tes remords
Nomme un lieu où tu respirais sous l'orage
Un endroit où grondait le futur
Il sera détruit